-
Publié le : 07-10-2025
-
Type : Projet
C’est sous la bienveillance de Clare Hart, Vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole, Déléguée au rayonnement international et à la Coopération européenne qu’Agrisud International et l’Institut de recherche pour le développement (IRD) ont signé, ce mardi 07 octobre, une convention cadre formalisant leur partenariat au service du développement durable.
Cette signature marque une nouvelle étape dans une collaboration entamée en 2010, autour de projets communs tels que la mesure de l’empreinte carbone des exploitations agricoles familiales à Madagascar, l’adaptation au changement climatique en Haïti ou encore l’évaluation de l’agro-écologie au Maroc.

Un cadre structurant pour une coopération plus fluide
Au-delà de la poursuite d’actions conjointes, cette convention introduit une innovation majeure : la mise en place d’un cadre de dialogue structuré, conçu pour dépasser les difficultés souvent rencontrées dans les collaborations entre une ONG de terrain et un organisme de recherche.
Les rythmes, les cultures professionnelles, les objectifs diffèrent, mais les ambitions convergent. Grâce à cette convention, Agrisud et l’IRD pourront mieux coordonner leurs actions, co-construire des projets de recherche-action, partager leurs expertises et valoriser ensemble les résultats obtenus.
Une gouvernance partagée et des perspectives ambitieuses
La convention prévoit la création d’un comité de pilotage, réunissant les directions et les équipes opérationnelles des deux organisations. Ce comité définira les grandes orientations de la coopération, les pays et les actions prioritaires, et assurera un suivi régulier des travaux menés.
Des comités pays seront également mis en place pour adapter les partenariats aux réalités locales et favoriser les synergies entre recherche et société civile.
Une alliance au service des territoires durables
En signant cette convention, Agrisud et l’IRD réaffirment leur engagement commun pour des territoires socialement équitables, économiquement viables et écologiquement responsables. Cette alliance entre science et action de terrain illustre une conviction forte : la recherche, lorsqu’elle est ouverte, collaborative et ancrée dans les réalités locales, est un levier puissant de transformation.