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Cycle d’Apprentissage pour la diffusion des bonnes pratiques Agroécologiques
Agrisud International a le souci permanent de contribuer à renforcer les capacités d'intervention des ONG, associations, groupements professionnels, mais aussi celles de ses propres équipes de projet. Les transferts de savoir-faire peuvent s'opérer grâce à la mise en œuvre de "cycles d’apprentissage".
Cycle d'apprentissage "Pratiques Agroécologiques"
A partir du guide "L’agroécologie en pratiques" (Agrisud, 2010), ce cycle permet de faciliter l’appropriation de ces pratiques. Il repose sur le transfert de méthodes et d’outils pour :
- comprendre l’agroécologie et ses dimensions économique, sociale et environnementale ;
- comprendre les principes de gestion durable d’un agrosystème ;
- analyser un contexte d’intervention, identifier les pratiques agroécologiques adaptées ;
- être en capacité de diffuser ces pratiques.
Foresterie et agroécologie en zone de montagne au Nord-Laos (FORAE II) – Province de Luang Prabang
Le projet FORAE II s'inscrit dans le cadre du programme multi-pays AGRITER. Il accompagne 30 villages du District de Viengkham : 20 villages cibles de FORAE I – dont 6 villages modèle et 10 nouveaux villages.
Objectifs du projet :
Objectif général : Renforcer les dynamiques économiques et sociales portées par les acteurs des territoires pour promouvoir une agriculture familiale durable.
Objectifs spécifiques :
- Renforcer les acteurs des territoires, et créer les conditions d'un développement durable.
- Appuyer la transition agroécologique de l’agriculture familiale et la structuration des filières.
- Mener des actions d’éducation à l’environnement pour une préservation durable du territoire.
En savoir plus sur le programme AGRITER.
Community engagement and livelyhood protection – District Nakai, Nam Theun
Nakai-Nam Theun est la deuxième plus grande zone protégée au Laos pour sa diversité biologique et culturelle. Les ethnies qui y vivent dépendent largement des ressources naturelles qui s’y trouvent pour leur subsistance quotidienne.
Une étude a été réalisée afin d’évaluer, entre autre, l’impact des actions de développement et de conservation mises en œuvre depuis plus de 10 ans par l’Office national de gestion du Parc. Agrisud a participé à l’élaboration, la mise en œuvre et la rédaction de cette étude, en collaboration avec l’équipe Livelihood de Wildlife Conservation Association et les équipes des bureaux décentralisés des Districts de Nakai, Gnommalath et Khamkert, de la Province de Khammouane.
Financée par la Banque Mondiale, elle entre dans le cadre du sous-projet « Renforcement des capacités de l’Office national de gestion du Parc à gérer efficacement le Bassin versant de la zone protégée ». Cette étude a permis d’effectuer un diagnostic agraire, d’inventorier les ressources naturelles utilisées par les villageois, ainsi que d’identifier les lacunes des actions passées et les besoins actuels afin de mettre en œuvre des actions prioritaires pour améliorer le niveau de vie d’environ 7 500 personnes vivant dans et en périphérie de l’aire protégée de Nakai-Nam Theun
Initiative ANAMAY : Gestion des déchets en zone rurale – District de Viengkham
Au Laos, la gestion des déchets solides est un problème croissant tant dans les zones urbaines que rurales. Les déchets solides sont de plus en plus constitués de plastique et surtout de thermoplastiques (sacs en polyéthylène, bouteilles, etc.), provenant principalement de l'industrie agroalimentaire, et achetés par les ménages dans les petites épiceries villageoises qui ne proposent que des produits en petits contenants.
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Si le gouvernement et les partenaires du développement accordent de plus en plus d'attention à l'amélioration de la gestion des déchets dans les zones urbaines et périurbaines, les zones rurales sont délaissées, car considérées comme moins productrices de déchets. Cependant, la prolifération des plastiques affectent également les communautés rurales en termes de santé et de pollution des ressources naturelles, car elles ne disposent d’aucune infrastructure de gestion et de recyclage.
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Dans de nombreux villages, les gens jettent leurs ordures dans les rivières ou les ravins polluant et contaminant les ressources en eau. D’autres les brûlent à proximité des foyers sans se protéger des fumées toxiques qu’ils s’en dégagent. Les sols à proximité des villages sont jonchés de déchets plastiques qui mettront plus de 400 ans à se décomposer, laissant un problème épineux à résoudre pour les générations futures.
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Le District de Viengkham : un laboratoire expérimental
Dans le cadre du projet « Initiative ANAMAY », l’ensemble de la population villageoise de 11 villages-cibles du District de Viengkham (Province de Luang Prabang), c’est-à-dire 970 ménages (5 761 personnes, dont 2 884 femmes) sera directement concernée par les actions visant à réduire la production de déchets plastiques, grâce à la réalisation de séances de sensibilisation dans les villages et les écoles, la mise en place d’un réseau d’approvisionnement en produits vendus en vrac et en contenants recyclables, ainsi que la mise en œuvre des plans de gestion des ordures avec les comités de développement villageois dans le cadre de leurs plans locaux de développement.
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Environ 1 700 élèves de 16 établissements scolaires (11 écoles primaires et 6 collèges) seront également concernés grâce à une adaptation du programme pour le jeune public et des micro-projets scolaires à monter pour une meilleure gestion des déchets dans leurs écoles et villages.
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Résultats attendus :
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- Résultat 1 : Un programme de sensibilisation et d'information adapté aux communautés
- Résultat 2 : Un programme de sensibilisation et d'action adapté au public scolaire est construit et mis en œuvre avec les enseignants et le bureau de l'éducation du District
- Résultat 3 : Les conditions sont réunies pour la mise en place d'un réseau de vente de produits en vrac dans les villages-cibles
- Résultat 4 : Chaque village-cible met en œuvre son plan d'assainissement pour une meilleure gestion des ordures ménagères par les communautés
- Résultat 5 : Les retours d'expériences menées dans le District de Viengkham et sur les projets des autres partenaires sont capitalisés et disponibles à tous
- Résultat 6 : L'Initiative est promue et mise en œuvre à plus large échelle par l'ensemble des partenaires concernés
Professionnalisation de l’agriculture — Région Itasy
La région Itasy, proche de la capitale Antananarivo, bénéficie d’un immense potentiel agricole, mais la production reste limitée et menacée par les faibles capacités techniques et de gestion des producteurs et par une fragilité naturelle de l’environnement.
Le projet délivre à 2 000 producteurs les renforcements techniques et économiques utiles à une professionnalisation des activités de production agricole, gestion des exploitations et commercialisation des produits.
Evaluation de l’empreinte carbone des modèles d’exploitations agricoles du projet Itasy
L’adoption de l’agroécologie par des petites exploitations agricoles familiales semble être une solution pour réduire l’empreinte Carbone des activités agricoles. Cependant, la complexité du fonctionnement des systèmes agricoles et le manque de références sur les valeurs d’émissions spécifiques à Madagascar ne permettent pas de mesurer précisément les bénéfices environnementaux.
Ce projet vise à mettre au point une méthodologie d’évaluation d’empreinte Carbone des exploitations ciblées et à identifier des valeurs d’émissions déterminantes et spécifiques aux systèmes agricoles de la Région.
Agroforesterie et foresterie paysannes — Région Itasy
Situés sur hauts plateaux proches de la capitale Antananarivo, les espaces agricoles de la Région Itasy sont fortement dégradés, les érosions fréquentes et les massifs forestiers en constante disparition.
Le projet vise à accompagnes les producteurs de cette zone dans l’évolution de leurs systèmes de production agricole, aujourd'hui en déclin, afin de permettre leur maintien dans la durée. Le projet vise également à évaluer l'impact sur le changement climatique des pratiques agroécologiques et forestières mises en œuvre.
Cycles d’apprentissage pour la diffusion des pratiques agroécologiques
Agrisud a le souci permanent de contribuer à renforcer les capacités d'intervention des ONG, associations, groupements professionnels, mais aussi celles de ses propres équipes de projet. Les transferts de savoir-faire peuvent s'opérer grâce à la mise en œuvre de "cycles d’apprentissage".
Cycle d'apprentissage "Pratiques Agroécologiques"
A partir du guide "L’agroécologie en pratiques" (Agrisud, 2010), ce cycle permet de faciliter l’appropriation de ces pratiques. Il repose sur le transfert de méthodes et d’outils pour :
- comprendre l’agroécologie et ses dimensions économique, sociale et environnementale ;
- comprendre les principes de gestion durable d’un agrosystème ;
- analyser un contexte d’intervention, identifier les pratiques agroécologiques adaptées ;
- être en capacité de diffuser ces pratiques.
La diffusion efficace de pratiques agroécologiques nécessite de solides bases techniques pour comprendre les équilibres naturels à l’œuvre dans un agroécosystème et réaliser les choix techniques qui permettront de les maintenir, mais elle fait aussi appel à des compétences méthodologiques pour analyser le fonctionnement des systèmes de production et en améliorer les performances.
Pour favoriser la diffusion de l’agroécologie à Madagascar, ces compétences sont transmises à des praticiens de terrain (équipes d’Agrisud et partenaires), ou issus d’organismes d’appui au développement agricole.
Soutien aux activités génératrices de revenus en zone rurale – Hauts-Plateaux
De nombreuses organisations locales contribuent au développement Agricole à Madagascar. Elles se caractérisent par une grande hétérogénéité en termes d’échelles d’intervention, de cibles, de secteurs d’activité, et de professionnalisme.
Le projet propose une démarche de renforcement individualisé de 60 organisations (ONG, coopératives, Associations de producteurs), afin qu’elles disposent à la fois de bases de gouvernances solides, de méthodes et techniques d’intervention pertinents, et d’une reconnaissance de leurs capacités d’intervention.
Gestion Intégrée de la Ressource en Eau — Bassin versant de Zambazamba
A Madagascar, même si le code de l’eau stipule que l’eau potable est prioritaire par rapport à l’eau agricole, c’est bien souvent le contraire qui est de mise pour assurer la production rizicole et la sécurité alimentaire.
Face à ces tensions quant aux usages de l’eau, le projet vise à réduire l'impact des activités agricoles, forestières et pastorales sur la ressource en eau de la commune de Nasandratrony, et plus particulièrement sur le bassin versant de Zambazamba, où sera captée la source qui assurera l’approvisionnement en eau potable du chef-lieu de la commune.